Cette réforme est scientifiquement infondée, socialement injuste et totalement inadaptée aux réalités de la Sarthe, un département fortement touché par la précarité énergétique, le vieillissement du bâti, et la fragilité économique des ménages.
- 17% (43 859 logements) des logements seraient des passoires énergétiques (étiquettes F ou G) contre 14.5% pour la région Pays de la Loire en 2022.
- Une résidence sur 4 serait en étiquette E
- Plus de 5 000 demandes FSL adressées au Conseil Départemental de la Sarthe, dont 20% sont des aides directes liées à l’énergie. Une hausse de demande de 16% par rapport à 2023. Le montant moyen lié à l’énergie est de 383€.
- 4 locataires sur 10 résident dans un logement HLM contre 35.1% en région Pays de la Loire et 36.3% dans l’Hexagone.
- 15.47% des sarthois sont en situation de précarité énergétique
- En 2021, 50% des sarthois ont un niveau de vie inférieur à 22 300€ (médiane du niveau de vie).
- 13.5% des sarthois vivent sous le seuil de pauvreté (taux de pauvreté le plus élevé de la région Pays de la Loire).
- 44.1% des logements ont été construits avant 1971
- 28.1% des ménages sarthois sont chauffé à l’électricité
- Le retrait de cette réforme du CEP tant qu’aucune étude d’impact complète et territorialisée n’a été réalisée.
- Une étude d’impact de cette réforme soit réalisée avant qu’elle ne soit adoptée. Une enquête sur les conséquences (types de logements, ménages touchés,
...) et biens fondés d’une telle réforme doit être menée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques -OPECST
- Le maintien du CEP à 2,3, cohérent avec le mix énergétique français.
- Le renforcement des politiques de rénovation énergétique, notamment pour les logements sociaux et les passoires thermiques, massivement présentes dans notre région.